
Pour faire face aux risques de déflation qui menacent une économie au ralenti, Pékin a annoncé une série de mesures cette semaine. Pour le professeur d’économie chinoise à l’Institut national français des langues et civilisations, c’est un changement de posture
Baisse du principal taux directeur, facilitation des achats immobiliers, diminution du ratio de réserves obligatoire des banques… Tout au long de la semaine, les autorités chinoises ont enchaîné les annonces destinées à relancer la deuxième économie mondiale. C’est la banque centrale qui a ouvert le bal lundi en annonçant de premières mesures d’assouplissement monétaire, suivies d’un plan discuté jeudi par le Politburo (Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois). De nombreux détails restent à éclaircir, mais les plus hauts dirigeants chinois ont reconnu que l’économie affrontait de «nouveaux problèmes».
Philippe Aguignier, professeur d’économie chinoise à l’Institut national français des langues et civilisations (Inalco) et chercheur associé au programme Asie à l’Institut Montaigne, revient sur la portée de ces décisions, qui montrent un changement d’attitude mais dont l’efficacité interroge.
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