Pauvreté des jeunes: désherber les rues pour reprendre confiance
Depuis 7 mois, Baptiste, 20 ans, vit dans un squat et fait la manche. Ce matin, armé d'une binette il arrache avec entrain les mauvaises herbes dans le centre historique de Bordeaux avec pour seul objectif: empocher 40 euros.
Baptiste fait partie de la quarantaine de jeunes en errance, âgés de 18 à 25 ans, qui participent chaque année à Bordeaux au dispositif TAPAJ (Travail Alternatif Payé à la Journée) qui leur offre la possibilité de travailler quatre heures par semaine - payées dix euros net de l'heure - sur des chantiers ne nécessitant aucune formation.