par Naomi Tajitsu
TOKYO (Reuters) - Jean-Dominique Senard a déclaré jeudi à l'occasion de sa première visite au siège de Nissan en tant que président de
RENAULT qu'il était prématuré de discuter de son éventuelle nomination à la présidence du constructeur japonais après l'éviction de Carlos Ghosn.
Rapportés par les médias japonais, les propos du nouveau président de
RENAULT, nommé le 24 janvier à la suite de la démission de Carlos Ghosn, arrêté au Japon le 19 novembre pour des soupçons de malversations financières, semblent destinés à ne pas accroître les tensions au sein de l'alliance entre les deux constructeurs, que certains au Japon jugent déséquilibrée.
Jean-Dominique Senard doit rencontrer le directeur général de Nissan, Hiroto Saikawa, lors de cette visite de deux jours pour discuter notamment des moyens de renforcer les liens entre les deux constructeurs.