Obsolète et polluante, la plus grande aciérie d'Italie joue son avenir
Depuis des décennies, les patients de la docteure Maria Grazia Serra "respirent, mangent et boivent" les toxines émanant de l'aciérie de Tarente, dans le sud de l'Italie, aujourd'hui propriété d'ArcelorMittal. Une situation qui pourrait changer à la faveur d'une conversion écologique du site dont l'avenir se joue ces jours-ci.
Le gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni doit en effet décider cette semaine une éventuelle mise sous administration par l'Etat de l'usine sidérurgique en difficulté, pour maintenir la production et des milliers d'emplois dans la région des Pouilles, le talon de la Botte déjà touché par un fort chômage.