par Naomi Tajitsu
YOKOHAMA (Reuters) - Nissan s'attend à accuser son plus mauvais résultat en 11 ans lors de l'exercice en cours, le deuxième constructeur automobile japonais tournant difficilement la page de la crise provoquée par la disgrâce de son président Carlos Ghosn.
Cette contre-performance accentue la pression sur le directeur général Hiroto Saikawa, déjà engagé dans une profonde réforme de la gouvernance du groupe et dans un difficile bras de fer avec
RENAULT sur les équilibres futurs de l'alliance franco-japonaise.
Nissan, détenu à 43,4% par son partenaire français, prévoit une chute de 28% de son bénéfice opérationnel à 230 milliards de yens (1,9 milliard d'euros) sur l'exercice qui s'achèvera en mars 2020, contre 318 milliards de yens sur l'exercice passé, au plus bas depuis l'exercice 2009 qui s'était soldé par une perte.