Accusations de "travail forcé" et "traite" d'êtres humains sur des chantiers du Mondial-2022 au Qatar:
VINCI se retrouve au coeur d'une enquête menée par un juge français après des plaintes d'ONG et d'ex-employés indiens et népalais.
L'instruction a été ouverte par le doyen des juges d'instruction de Nanterre Serge Tournaire en novembre dernier, après des plaintes émanant des associations Sherpa et Comité contre l'esclavage moderne (CCEM), ainsi que de sept ex-employés indiens et népalais de ces chantiers.
Les plaignants accusent
VINCI,
VINCI Construction Grands Projets (VCGP), sa filiale Qatari Diar
VINCI Construction (QDVC) et leurs représentants, de "réduction en servitude, traite des êtres humains, travail incompatible avec la dignité humaine, mise en danger délibérée, blessures involontaires et recel" notamment, selon la plainte que l'AFP a pu consulter.