(Belga) Des banques belges telles que
ING et
BNP PARIBAS FORTIS refusent toujours de transférer de l'argent vers Cuba, faisant fi des législations européenne et belge qui interdisent pourtant de donner suite aux sanctions américaines contre l'île communiste, déplore lundi la Coordination pour la levée du blocus contre Cuba. Plusieurs actions sont prévues afin de protester contre ce que le collectif considère comme "une atteinte à la liberté de circulation (financière) dans le commerce international".Alors que Cuba traverse une crise économique majeure, des banques belges continuent à refuser toute transaction avec une référence à ce pays toujours sous embargo américain, pointe la Coordination dans un communiqué publié lundi. "Elles contribuent de la sorte à une mainmise financière des États-Unis contre Cuba", observe la plateforme regroupant une quarantaine d'organisations. En Belgique,
ING et
BNP PARIBAS FORTIS sont les deux principales banques qui appliquent cette politique très stricte à l'égard de Cuba. D'autres banques plus petites utilisent le réseau de ces deux banques pour leur trafic financier international, ce qui fait qu'elles ne peuvent pas non plus effectuer de transactions vers Cuba, ajoute le collectif. Pourtant, les législations européenne et belge interdisent l'application des lois de sanctions américaines contre Cuba, rappelle la Coordination. "Mais ces banques s'en moquent. (...) Cette situation est inadmissible", estime-t-elle. L'Union européenne condamne en effet le blocus contre Cuba, car il entrave le libre-échange international et nuit aux intérêts des entreprises européennes. Du 15 au 30 novembre, la Coordination pour la levée du blocus contre Cuba organise une quinzaine d'actions afin de faire entendre ses revendications. Elle demande notamment aux ministres compétents de l'Économie et des Finances de rédiger une circulaire à l'intention des banques, stipulant des directives sp? ...