Les appels aux différents centres de coordination des secours autour de la Méditerranée, les conversations avec d'autres bateaux, les opérations de sauvetage, les échanges avec la terre: à bord de l'Ocean
VIKING, tout est enregistré et si possible filmé, pour parer toute attaque.
Depuis plusieurs années, les critiques fusent contre les navires des ONG secourant les migrants au large de la Libye, accusés d'être -- volontairement ou non -- des complices des réseaux de passeurs.
En Italie, une enquête pour aide à l'immigration clandestine est systématiquement ouverte contre les commandants de navires débarquant des migrants, et si la plupart ont été classées sans suite, plusieurs bateaux d'ONG sont encore sous séquestre dans ce cadre, à commencer par le Juventa de l'ONG allemande Jugend Rettet (depuis août 2017) et le Sea-Watch 3 (depuis fin juin).