par Gilles Guillaume
PARIS (Reuters) -
MICHELIN a résisté au troisième trimestre à la forte dégradation de la demande en pneumatiques observée à travers le monde, ses réductions de coûts et sa politique de montée en gamme lui permettant de confirmer ses prévisions 2019.
Le groupe clermontois a réalisé sur les trois derniers mois des ventes nettes de 6,115 milliards d'euros, en hausse de 8,9% en données publiées, soit 2,3% à périmètre et taux de changes constants.
"On fait un très bon troisième trimestre, aidé par le change et les acquisitions, mais notre message est de dire: attention, les volumes du périmètre organique sont en baisse et nous voyons un certain nombre de nuages s'accumuler", a déclaré le directeur financier Yves Chapot au cours d'une téléconférence de presse.