Les hausses obtenues dans de nombreuses branches et entreprises ont permis d’enrayer la chute des rémunérations réelles, se réjouit l’Union syndicale suisse (USS). Mais la faîtière déplore la position intransigeante de certains employeurs
L’USS avait lancé la bataille des salaires dès le mois de juillet, juste avant la pause estivale, réclamant une hausse généralisée de 5%. Inflation, loyers, primes d’assurance maladie: la charge des ménages suisses ne cesse de s’alourdir, justifiait la centrale syndicale. Ces exigences semblent loin d’être satisfaites.
Si les premiers résultats laissaient entrevoir des hausses comprises entre 2,5 et 3%, des récents sondages d’UBS et du KOF annoncent des augmentations des salaires nominaux de seulement 1,9% l’an prochain en moyenne. Les revendications étaient-elles trop ambitieuses? L’USS s’en défend. «Il y a non seulement besoin d’une compensation complète du renchérissement, mais d’une hausse des salaires réels, souligne le premier secrétaire de l’USS Daniel Lampart. Ceci pour compenser un retard de trois ans de perte de pouvoir d’achat.»
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