Les syndicats jugent les collèges et lycées sacrifiés
PARIS (Reuters) - L'éducation n'est plus la priorité du gouvernement, dénoncent lundi les syndicats enseignants au lendemain de l'annonce par Jean-Michel Blanquer de 1.800 suppressions de postes l'an prochain dans les collèges et lycées.
Le ministre de l'Education nationale a précisé lundi sur France Inter la mise en oeuvre de ces suppressions, annonçant qu'elles seraient réservées au second degré et partagées entre environ 400 postes administratifs, le reste étant des enseignants des collèges et lycées. Une manière de préserver l'engagement du gouvernement sur l'école primaire et les fondamentaux, au détriment des collèges et lycées.