Une soixantaine de membres du personnel des magasins
CAMAIEU étaient présents lundi matin devant le siège social de la chaîne en Belgique, rue Neuve à Bruxelles. Les 25 implantations belges sont en grève, ainsi que les trois établissements luxembourgeois. La CNE dénonce le silence radio de la direction française après l'annonce du redressement judiciaire de
CAMAIEU France."On s’est battus, on s’est investis, on a donné énormément et aujourd’hui on a l’impression de ne pas être considérés et on ne peut pas laisser passer ça", explique Peggy Bartier, manager chez Camaïeu à Mouscron. "A un moment, il faut se bouger et se battre pour notre job et pour aussi dire que ce qui se passe : ce n’est pas normal, on ne peut pas licencier les gens comme ça du jour au lendemain", abonde Sarah Preux, manager chez Camaïeu à Tournai. Le 27 mai, la marque française était mise en redressement judiciaire. Si quelques repreneurs se sont déclarés ces dernières semaines, aucune information sur des projets d'avenir reprenant les magasins de Belgique n'est parvenue. "Ce qu'on attend aujourd'hui, c'est d'avoir de vraies réponses de la direction française, si elle compte réellement nous garder ou pas, et de lancer enfin une procédure de redressement judiciaire en Belgique, pour qu'on puisse avoir un administrateur délégué et de véritables négociations avec les futures repreneurs en vue de sauver les magasins. On est face à du personnel extrêmement qualifié et des magasins très bien situés donc on est sûrs de pouvoir sauver le projet, par les actionnaires actuels ou par d'autres", a indiqué Jalil Bourhidane, secrétaire permanent CNE."Les magasins en Belgique ont toujours été à l’équilibre ces dernières années et des fois un peu en boni. Ce n’est pas l’entreprise qui se porte le mieux mais elle n’a jamais été en difficulté. Comme le redressement a été annoncé en France et que les repreneurs français, ...