
Malgré un retard dans le numérique régulièrement mis en avant, la Suisse a tout de même donné naissance à des pépites de la tech. Trois représentants de ces entreprises valorisées à plus d’un milliard de dollars participaient au Forum Forward organisé par «Le Temps»
Ces dernières années, la Suisse a vu naître plusieurs licornes, ces entreprises valorisées à plus d’un milliard de dollars, y compris dans le secteur très concurrentiel de la tech. Parvenir à ce statut est une reconnaissance pour une jeune pousse, mais ne garantit pas son succès. D’autant que durant la période, des taux d’intérêt négatifs les fonds ont afflué en masse vers les start-up. Mais la conversion ces financements en croissance et en rentabilité ne coule pas de source. Trois de ces licornes participaient au Forum Forward organisé par Le Temps ce jeudi 20 mars, pour évoquer leur évolution et les obstacles qu’elles ont rencontrés.
«Il nous aura fallu 19 ans pour devenir rentable, mais mieux vaut tard que jamais», s’amuse Patrick Hertzog, cofondateur de la société lausannoise Nexthink, née en 2004. L’entreprise, qui emploie aujourd’hui 1100 personnes, commercialise une solution pour faciliter aux entreprises et à leurs employés la gestion et l’utilisation d’un parc informatique. Mais avant de trouver sa voie, elle aura dû tâtonner un peu. «Il nous aura fallu des années pour nous trouver là où nous pourrions vraiment apporter le plus de valeur. Au départ, nous travaillions sur une solution de cybersécurité, mais au fur et à mesure nous avons identifié d’autres besoins», confie l’entrepreneur, qui estime que Nexthink a créé son propre marché, qui intéresse aujourd’hui d’autres acteurs.
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