Les cybercriminels adeptes des campagnes de rançongiciels, forme d'extorsion numérique de fonds, ciblent de plus en plus les grandes entreprises "ayant la capacité de payer" des sommes d'argent "très élevées", selon une étude du ministère de l'Intérieur publiée mardi.
"Autrefois indiscriminées, les attaques par rançongiciel semblent davantage cibler les grandes entreprises ayant la capacité de payer des rançons très élevées", observe le troisième rapport de la délégation ministérielle aux industries de sécurité et à la lutte contre les cybermenaces (DMISC), notant "un changement de stratégie des cybercriminels".
Ces cyberattaques, qui consistent à s'emparer des données d'un utilisateur via des logiciels malveillants avant d'exiger une rançon en échange de leur déblocage, avaient causé des pertes économiques importantes en 2017 à de grands groupes français comme
RENAULT ou
SAINT-GOBAIN, victimes des virus WannaCry et NotPetya.