
Ces fonds cotés en bourse semblent arrivés au bout de la course aux honoraires les plus bas entamée il y a quelques années par les géants du secteur. L’apparition d’ETF actifs permet de facturer des frais plus élevés. Et aux émetteurs de gagner de l’argent
Avec leurs frais planchers, les ETF font le bonheur des investisseurs, mais un peu moins celui des émetteurs, qui ont besoin de volumes énormes pour rentrer dans leurs frais. C’est le résultat d’années de guerre des prix sur le marché de ces fonds cotés en bourse, souvent indiciels. Cette course vers le bas n’est pas terminée, puisque de grands gérants d’actifs internationaux comme Schwab Asset Management ou State Street ont abaissé les frais de certains de leurs ETF au cours du second semestre 2023. En l’occurrence à respectivement trois points de base pour les ETF dans l’obligataire et à deux points de base pour un autre sur le S&P 500. Soit 0,03% et 0,02%.
Environ 60% des actifs placés dans des ETF font face à des frais inférieurs ou égaux à 0,1%, selon une étude de Bloomberg Intelligence datant de début mai. A ce niveau de frais, seule une taille considérable permet de générer un profit, mais sans garantie. Entre un tiers et la moitié des plus de 3300 ETF cotés aux Etats-Unis peinent vraisemblablement à couvrir leurs frais, avançait CITIGROUP dans une étude publiée en octobre 2023.
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