Les bilans comptables font état d'un total de 675 milliards d'euros de chiffre d'affaires, soit 9,8% de plus qu'en 2016. Le bénéfice total net a par ailleurs augmenté de 5%, à 24,2 milliards d'euros. Si les bénéfices ne suivent pas exactement la même tendance que le chiffre d'affaires, c'est en raison de la concurrence grandissante, a indiqué Tony Coenjaerts, de Trends Top. Les marges sont dès lors plus courtes. Mais l'un dans l'autre, c'était une bonne année. "L'économie belge a surfé sur la vague de la bonne conjoncture en Europe et dans le monde entier", souligne-t-il.L'an dernier, la croissance économique en Belgique a été tirée en moindre mesure par le consommateur - qui a moins dépensé et plus épargné -, mais davantage par les services et l'industrie manufacturière. "L'industrie a atteint son plus haut niveau depuis 2008" grâce principalement au secteur pharmaceutique et à l'industrie alimentaire, qui, grâce aux exportations (des vaccins, de la bière, du chocolat, des produits de la pomme de terre...), ont eu le vent en poupe.Toutefois, précise Tony Coenjaerts, la croissance économique belge est restée derrière la moyenne européenne, en raison notamment de la dette publique. "Nous devons rembourser des milliards chaque année; de l'argent qui n'est donc pas investi." Le surrèglementation pèse également sur la croissance en Belgique.Le premier "véritable" acteur belge est ColruytLe champion absolu du bénéfice est
KBC Bank, avec 2,6 milliards d'euros, soit le double de 2016. Suit
BNP PARIBAS FORTIS avec un milliard de bénéfice net. En troisième position, on retrouve
KBC Groep, holding de
KBC, avec près d'un milliard d'euros également. Belfius se situe aussi dans le top 10 tandis qu'
ING est juste en dehors.Toyota Motor Europe était par ailleurs la plus grosse entreprise de Belgique l'an dernier, avec un chiffre d'affaires de 25 milliards d'euros.
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