Les bisbilles du sport irakien pourraient priver ses athlètes de JO
Dans l'unique salle équipée pour l'haltérophilie de Bagdad, Safaa Rashed Aljumaili s'entraîne sans relâche pour les JO-2020, mais sans grand espoir, car même s'il a décroché l'or aux Jeux asiatiques, il pourrait ne pas voir Tokyo à cause des bisbilles internes du sport irakien.
Sous une chaleur écrasante, et un unique climatiseur en panne, il soulève poids et haltères devant des murs décrépis et menaçant presque de s'écrouler, tout comme sa motivation, confie-t-il à l'AFP.
"On ne sait plus quoi faire, je dois participer à six tournois de qualification pour me qualifier aux JO de Tokyo, mais j'en ai déjà raté deux à cause des problèmes du sport dans ce pays", se lamente l'haltérophile de 29 ans.