Quelque 58 millions d'Iraniens sont appelés à élire un nouveau Parlement vendredi pour un scrutin où les conservateurs partent favoris, portés par un ressentiment populaire contre le président modéré Hassan Rohani, alimenté entre autres par la crise économique.
La onzième législature à sortir des urnes depuis la révolution islamique de 1979 commencera son travail dans un contexte de tensions exacerbées entre Téhéran et Washington, et alors que l'Iran traverse une violente récession.
Les élections se tiennent aussi près d'un mois et demi après que les forces armées iraniennes eurent abattu "par erreur" un avion de ligne ukrainien, drame qui a ajouté à la défiance de la population vis-à-vis des autorités.