CHRONIQUE. Les constructeurs historiques doivent continuer à investir des dizaines de milliards pour se transformer en concepteur et producteur de véhicules électriques mais aussi de softwares et de batteries. Face à une féroce concurrence chinoise
Alors que l’indicateur d’activité industrielle pointe sur le rouge depuis quinze mois consécutifs aux Etats-Unis, que la situation n’est pas meilleure en Europe, Suisse comprise, ou encore en Chine, un secteur se trouve peut-être même plus sous pression que les autres, c’est celui de l’automobile.
Depuis cinq ans, ce dernier fait face à un nombre incalculable de défis qui s’accumulent: pressions étatiques quant aux émissions de CO2, émergence d’une nouvelle concurrence avec Tesla, la crise du Covid-19 qui a paralysé la production et la vente, la guerre en Ukraine et la longue fermeture de l’économie chinoise qui ont passablement bouleversé les chaînes logistiques, la crise du pouvoir d’achat qui plombe les volumes de vente, et enfin la bataille féroce en Chine sur l’électrique avec une bonne centaine de concurrents locaux, très largement subventionnés.
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