
La multinationale vaudoise, Ferrero et plus de 50 autres entreprises affirment que cette décision est source d’incertitudes et met en péril les investissements, relate le «Financial Times». Elles craignent notamment des modifications supplémentaires de la réglementation
La décision de l’Union européenne de retarder l’adoption de sa loi phare sur la déforestation préoccupe les multinationales. La réglementation, qui devait initialement entrer en vigueur le 30 décembre, vise à interdire l’importation et l’exportation d’une série de produits (cacao, café, soja, huile de palme, bois, caoutchouc, viande bovine, cuir) issus de la déforestation. Mais la loi a été vivement contestée par des pays producteurs tels que l’Indonésie, le Brésil et la Malaisie, ce qui a incité la Commission européenne à repousser d’un an, le mois dernier, l’entrée en vigueur de la directive.
Les Etats membres avaient déjà approuvé le report en octobre, le vote du Parlement étant prévu pour la fin du mois. Le nouveau vote a ouvert la porte aux députés européens pour ajouter des amendements. Les grandes entreprises, en particulier celles qui dépendent des importations de cacao et de caoutchouc, s’inquiètent de possibles modifications, explique le Financial Times.
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