par Toby Sterling et Tim Hepher
AMSTERDAM/PARIS (Reuters) - Lorsque le nouveau patron canadien d'
AIR FRANCE-KLM a rencontré des responsables politiques néerlandais à La Haye le 15 février, il ne savait pas qu'il ouvrait un nouveau chapitre de l'interventionnisme d'Etat dans l'aviation européenne.
Le ministre néerlandais des Finances Wopke Hoekstra avait convoqué Ben Smith pour s'assurer qu'
AIR FRANCE maintiendrait les principales routes ouvertes à l'aéroport Schiphol d'Amsterdam et que KLM, dont la rentabilité éclipse complètement celle d'
AIR FRANCE, conserverait l'indépendance partielle dont elle jouissait depuis la fusion des compagnies aériennes en 2004.
Ben Smith, qui a déclaré aux investisseurs qu'il envisageait d'améliorer l'intégration des deux compagnies et de réduire les coûts au sein d'
AIR FRANCE-KLM, s'en est tenu à de brèves réponses sans engagement, battant rapidement en retraite, selon une source au fait du dossier.