
CHRONIQUE. L'arrivée des énergies renouvelables et des véhicules électriques pèse sur l'avenir des pétroliers, qui font donc tout pour accroître la pétrochimie du plastique qui doit les sauver, écrit Laurent Horvath, géo-économiste de l’énergie
On pourrait l’appeler la COP du plastique. Le quatrième des cinq rounds de la négociation lancée par l’ONU pour un traité mondial sur les plastiques s’est déroulé à Ottawa, avec 3500 participants et 170 pays. L’objectif était de trouver un consensus afin de diminuer la pollution due aux plastiques.
Le plastique est une pure émanation du pétrole et du gaz. Sans eux, pas de polyéthylène, pas de PET ou de composants synthétiques. Pour défendre l’industrie, 196 lobbyistes ont participé à la négociation avec la mission de retarder toute initiative qui pourrait diminuer la quantité de nouveaux plastiques commercialisés.
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