Le groupe vaudois a affirmé mardi être devenu un poids lourd de la lutte contre la contrebande de produits pétroliers. Ses systèmes de marquage d’essence, de diesel ou de kérosène doivent contribuer à lutter contre ce trafic qui fait des ravages à travers le globe
Les produits pétroliers font l’objet de la plus importante contrebande au monde. L’essence, le diesel et même le brut sont volés puis vendus en douce de l’Iran au Nigeria en passant par la Russie, l’Europe et les Etats-Unis. Plus de 130 milliards de dollars de carburants sont dérobés chaque année, selon l’ONU. Des fraudes de toutes sortes, entre vols, adultérations, frelatages, fausses déclarations et autres détournements.
Des trafics qui peuvent permettre tantôt à des petits vendeurs de survivre, tantôt de financer des groupes armés ou à des pays sous sanction d’écouler leurs stocks. Et qui représentent souvent des pertes magistrales de revenus fiscaux pour les Etats, qui tendent à taxer de tels produits sur les marchés formalisés.
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