Le marché achète des bénéfices, pas des présidents

Les programmes de Kamala Harris et Donald Trump représentent deux variantes d’une même Amérique, qui reposent toutes deux sur des investissements et donc des bénéfices pour les entreprises

Faites vos jeux. La machine à paris sur le résultat de l’élection présidentielle américaine et ses conséquences sur les marchés est lancée. Dans un exercice rituel, les banques et analystes redoublent d’efforts pour discerner les effets millimétriques des programmes démocrate et républicain. Une seule chose est sûre, le ou la prochaine président(e) sera soit Donald Trump, soit Kamala Harris. Et ça ne change pas grand-chose à l’affaire.

L’effet principal de court terme réside dans la fiscalité. Le taux d’impôts sur les sociétés de Donald Trump conduirait, toutes choses égales par ailleurs, à 9% de bénéfices de plus que celui de Kamala Harris, si les programmes sont appliqués.