
La révision des conditions de sous-location, en votation fédérale le 24 novembre, contribuerait, selon ses partisans, à limiter les abus liés aux sites d’hébergement. Un argument contesté par l’Asloca, pour qui les milieux immobiliers rechignent à serrer la vis aux plateformes
Propriétaires et locataires sont à couteaux tirés à un peu plus de deux semaines des votations sur les deux objets liés au droit du bail. Le cas Airbnb s’est invité dans la campagne, devenant un thème phare dans les débats. Selon ses partisans, la révision permettra notamment d’éviter que la sous-location ne soit utilisée à des fins spéculatives et retire du marché des logements dont la population a besoin en période de pénurie, au profit des plateformes d’hébergement.
A l’avenir, les locataires devront adresser une demande écrite au bailleur s’ils souhaitent sous-louer leur logement. Et le bailleur devra aussi répondre par écrit. Ce dernier pourra également refuser la sous-location si elle dure plus de deux ans. En durcissant les règles, le parlement a voulu aussi freiner l’essor des plateformes.
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