PARIS (Reuters) - Le gouvernement doit renoncer à la fermeture programmée des deux dernières centrales à charbon françaises d'
EDF et permettre une reconversion des sites qui réduirait drastiquement leurs émissions de CO2, a estimé jeudi le comité central d'entreprise (CCE) du groupe.
L'exécutif envisage de fermer d'ici à la fin du quinquennat les quatre dernières centrales à charbon exploitées en France, dont deux appartiennent à
EDF - à Cordemais (Loire-Atlantique) et au Havre (Seine-Maritime) - et deux à l'allemand Uniper - à Meyreuil (Bouches-du-Rhône) et à Saint-Avold et Carling (Moselle).
Le CCE d'
EDF défend pour sa part un projet de transformation des unités de production de l'électricien public consistant à substituer progressivement des déchets "verts" au charbon et à capter le CO2 résiduel émis par les centrales.