par Sarah White et Gwénaëlle Barzic
PARIS (Reuters) - Arnaud
LAGARDERE, héritier du groupe qui porte le nom de sa famille, dispose d'une participation plus faible qu'annoncé après la modification de la structure du capital, qui le prive de tout droit de veto sur les décisions stratégiques, face aux convoitises à peine voilées de ses grands actionnaires.
Il ne détient en réalité que 11% du conglomérat créé par son père Jean-Luc, au lieu des 14% affichés dans le projet initial de recomposition du tour de table et d'abandon de la gérance en commandite, validé par les actionnaires en assemblée générale mercredi, selon deux sources proches du dossier et des documents financiers.
Cette réorganisation, à un an de l'élection présidentielle en France, rend donc le groupe plus vulnérable encore à une éventuelle tentative de prise de contrôle qui modifierait les équilibres dans les médias français puisque
LAGARDERE possède entre autres la radio Europe 1, l'hebdomadaire Paris Match et le Journal du dimanche.