
CHRONIQUE. Les batteries et panneaux solaires sont aux mains de multinationales, et les minerais et terres rares sont situés dans des pays pauvres où les conditions de travail et les atteintes à l’environnement sont dramatiques, écrit notre chroniqueur David Hiler
La lutte contre le réchauffement climatique est une belle cause! Ceux qui l’embrassent – simples citoyens, chefs d’entreprise, associations ou politiques – ne sont en général pas motivés par la défense de leurs propres intérêts mais par le bien commun. On peut parler d’un engagement altruiste puisque, pour la plupart d’entre eux, le changement climatique n’est pas une menace immédiate. Ce qui les motive, c’est le bien-être des générations futures et la solidarité avec les populations déjà affectées aujourd’hui.
Aujourd’hui, nous n’avons qu’un seul moyen véritablement efficace de réduire les émissions de CO2: la transition énergétique. Avec sa mise en œuvre, toutefois, on sort du monde des grands sentiments pour se confronter aux dures réalités de l’économie et de la géopolitique.
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