Il a fallu un an et demi à la commission d’enquête parlementaire (CEP) pour tenter d’éclairer les faits qui ont conduit à la débâcle de la banque. La publication du rapport est attendue avec grande impatience. La Finma, la BNS et le Département des finances sont dans le collimateur
Le 19 mars 2023, la Suisse vivait un tremblement de terre comme elle en a rarement connu. En l’espace d’un week-end a pris fin une histoire commencée en 1856. CREDIT SUISSE sombrait, racheté par sa rivale UBS. Une opération dictée par la Confédération sur fond de crainte de crise financière mondiale.
Une fois de plus, la Confédération avait utilisé le droit d’urgence pour sauver une grande banque de la faillite. La chute du vénérable établissement a représenté un véritable traumatisme national. Comment la banque a-t-elle pu sombrer de la sorte? Les autorités ont-elles tardé à agir? Existait-il une alternative à la fusion d’urgence avec UBS? Depuis, la Suisse s’interroge sur les causes profondes de la débâcle. Un consensus s’est immédiatement dégagé au sein de la classe politique: la fin de CREDIT SUISSE doit faire l’objet d’une enquête.
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