La sprinteuse bélarusse espère que ses compatriotes puissent cesser "d'avoir peur"
La sprinteuse bélarusse, dont la défection façon guerre froide lors des Jeux olympiques de Tokyo a touché les gens à travers le monde, a exhorté lundi ses concitoyens à suivre son exemple et a espéré qu'ils puissent "cesser d'avoir peur".
Dans une interview à l'AFP à l'occasion du premier anniversaire d'une élection présidentielle contestée au Bélarus, Krystsina Tsimanouskaya a déclaré que son pays "n'était plus sûr pour ses propres citoyens".
"Les gens ont peur d'aller à des manifestations parce qu'ils ont peur d'être battus, ils ont peur de finir en prison", a déclaré la jeune femme de 24 ans, s'exprimant dans un bureau de la Fondation bélarusse de solidarité sportive pro-opposition (BSSF).