
Le président américain entend obtenir une baisse des prix des médicaments sur le marché américain, mais également un rapatriement de la production sous la menace de droits de douane. Lors de son premier mandat il avait tenté, sans succès, de s’attaquer au coût des traitements
Pour l’industrie pharmaceutique, le compte à rebours est lancé. Donald Trump a donné jusqu’au 29 septembre à 17 des principales entreprises du secteur pour baisser leurs prix sur le marché américain. NOVARTIS et ROCHE – par le biais de sa filiale américaine Genentech – sont du nombre. Dans son ultimatum, le président américain reste flou sur les conséquences qu’entraînerait un refus de se plier à ses exigences. Le 4 août, la Maison-Blanche indique: «Nous déploierons tous les moyens à notre disposition pour protéger les familles américaines contre la persistance de pratiques abusives en matière de prix des médicaments.»
L’industrie pharmaceutique est confrontée à un double objectif de Donald Trump: obtenir une baisse des prix des médicaments aux Etats-Unis ainsi que rapatrier la production sur le sol américain. Pour obtenir gain de cause, le président américain fait planer la menace de droits de douane allant jusqu’à 250% sur les produits pharmaceutiques. Des taxes supplémentaires qui s’élèveraient progressivement, passant de taux faibles à 150% puis à 250% en un an et demi, au maximum. Tour des enjeux en trois questions d’un dossier explosif pour la Suisse.
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