La droite fait à Emmanuel Macron le procès de "l'immobilisme"
Au lendemain de sa rentrée politique en ordre dispersé, la droite a convergé lundi pour alimenter un procès en "immobilisme" à l'encontre d'Emmanuel Macron qui "ne fait pas le quart de ce qu'il faudrait pour redresser le pays".
"Un des dangers désormais qui menace le macronisme, c'est l'immobilisme", a dénoncé sur RFI le député Guillaume Larrivé, candidat à la présidence du parti Les Républicains, alors que l'exécutif va éprouver cette semaine sa "nouvelle méthode", "plus à l'écoute" pour l'acte II du quinquennat avec notamment la réception à Matignon des partenaires sociaux pour la réforme des retraites.
"Est-ce que Emmanuel Macron n'est pas une espèce d'Henri Queuille junior", a-t-il ironiquement demandé, en référence à ce "président du Conseil sous la IVe République qui pensait qu'il n'y avait aucun problème qu'une absence de solution ne finisse par régler".