La Grèce, bientôt présidée par une femme, s'ouvre à la féminisation
La Grèce, qui doit se doter pour la première fois mercredi d'une femme présidente, fait le choix de la rupture avec les clichés dominants dans ce pays, en queue du peloton européen en matière de parité.
Ekaterini Sakellaropoulou, 63 ans, qui doit être élue mercredi au Parlement grec, avait déjà ouvert une brèche en octobre 2018, en devenant la première femme à présider le Conseil d'Etat, dans un secteur où les postes clés sont réservés aux hommes.
Il y a une semaine, elle était proposée par le Premier ministre conservateur Kyriakos Mitsotakis pour succéder à l'actuel président de la République Prokopis Pavlopoulos dont le mandat expire en mars.