La BCE entame sur la pointe des pieds une année à risques
Après avoir refermé une page historique en cessant ses rachats de dette, la Banque centrale européenne (BCE) devrait prêcher la patience jeudi, à l'entame d'une année trop incertaine pour renchérir de sitôt le coût du crédit.
Sauf cataclysme, les gardiens de l'euro vont maintenir les taux directeurs au plus bas et continuer à réinvestir à échéance les 2.600 milliards d'euros d'obligations accumulés via le "QE", la puissante arme de soutien à l'économie qu'elle a remisée fin décembre.
Le suspense porte sur l'évolution future des taux, pour l'heure censés ne pas bouger "jusqu'à l'été 2019 au moins", avant ce qui serait le premier tour de vis monétaire depuis juillet 2011.