L'inflation à 2%, pierre angulaire des banques centrales, mise à l'épreuve
par Howard Schneider, Balazs Koranyi et William Schomberg
WASHINGTON (Reuters) - Les grandes banques centrales, qui attribuent à leur objectif de 2% d'inflation le mérite d'avoir ancré la stabilité des prix, voient ce dogme de la politique monétaire confronté à son premier véritable test avec l'explosion récente des prix.
En fixant un objectif d'inflation, les banquiers centraux pensent se donner une crédibilité et mieux orienter la réflexion des ménages et des entreprises. Le recours à des objectifs d'inflation s'est répandu dans le monde développé, de la Nouvelle-Zélande en 1990 aux Etats-Unis et au Japon en 2012 et 2013 respectivement, en passant par l'Europe.