L'enquête sur l'affaire "Air Cocaïne" tourne à la "guerre des polices"
Des documents non transmis aux gendarmes, une juge d'instruction laissée dans l'ignorance : l'enquête sur l'affaire "Air Cocaïne", un trafic international de drogue en bande organisée, a tourné à une "guerre des polices", exposée jeudi devant les assises à Aix-en-Provence.
Le procès de neuf hommes accusés d'être impliqués dans ce trafic a débuté lundi devant cette cour d'assises spéciale, composée exclusivement de magistrats professionnels.
"Début 2013, j'ai été contacté par un collègue qui m'a mis en contact avec une personne qui avait des informations sur un trafic de stupéfiants", a raconté à l'audience Jocelyn Berret, un policier de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), saisi initialement de l'enquête.