Une des plaintes introduites par le Setca porte sur la consultation de courriels des délégués syndicaux par la direction. L'organisation syndicale reproche à la banque d'avoir parcouru le contenu de plus de 2.000 adresses emails de collaborateurs
ING en contact avec des représentants syndicaux.
Le premier substitut de l'auditeur du travail de Bruxelles, Fabrizio Antioco, n'a pas voulu donner de détails supplémentaires mardi sur l'enquête "qui est en cours" ni sur sa durée. L'issue de l'enquête n'est pas encore connue et pourrait déboucher sur un classement sans suite, une médiation, une transaction ou un renvoi devant le tribunal correctionnel.
De son côté,
ING "réfute toutes les accusations", indique son porte-parole. "Notre volonté est de coopérer avec la justice et de participer à l'enquête de manière constructive."
La consultation de ces emails est liée à la procédure de licenciement pour motif grave introduite par
ING contre le principal délégué syndical du Setca, Pascal Breyer.
Selon L'Echo, la banque ne réclame désormais plus le licenciement du délégué syndical pour motif grave: "ING Belgique m'a appelé pour me signifier mon licenciement avec versement d'une indemnité de préavis", a indiqué M. Breyer au quotidien, selon qui ce changement de cap est une forme d'aveu de la part de la banque que le dossier de licenciement pour motif grave ne tient pas debout.