L'UE rejette l'alternative au "backstop" de Boris Johnson
par Gabriela Baczynska
BRUXELLES (Reuters) - Le président du Conseil européen Donald Tusk estime que la proposition présentée lundi par Boris Johnson ne constitue pas "une alternative réaliste" à la clause de sauvegarde telle qu'elle a été approuvée en novembre par les négociateurs britanniques et européens sur le Brexit.
Cette clause de sauvegarde ou "backstop" est destinée à éviter le retour à une frontière physique entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande une fois consommé le divorce entre Londres et Bruxelles.
Le Premier ministre britannique, qui a adressé une lettre à Donald Tusk dont le contenu a été publié lundi par ses services, pose l'abandon de cette clause comme condition préalable à la discussion d'un accord entre le Royaume-Uni et l'UE.