L'Etat souhaite un minimum de départs contraints chez Airbus
PARIS (Reuters) - L'Etat français souhaite que la restructuration d'Airbus s'accompagne d'un minimum de licenciements, a déclaré mercredi le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, en précisant que les dispositifs de soutien gouvernementaux pourraient permettre de sauver environ 2.000 emplois sur les 5.000 suppressions envisagées en France par l'avionneur européen.
"L'Etat demande à Airbus de faire en sorte qu'il y ait le moins de départs contraints, le moins de licenciements secs possible", a-t-il dit sur BFMTV et RMC.
Airbus a annoncé mardi son intention de supprimer environ 15.000 postes d'ici l'été 2021, dont un tiers en France, dans le cadre d'un plan de restructuration mis en place pour faire face à la crise du transport aérien provoquée par la pandémie liée au nouveau coronavirus.