La banque investira jusqu’à 15 millions de francs sur dix ans pour soutenir la promotion de l’innovation et des matières scientifiques au sein de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Le secteur privé finance l’institution à hauteur d’environ 400 millions, sur un budget de 1,1 milliard
Des journées pour les investisseurs organisées sur le campus. Des programmes d’enseignement élargis en mathématiques, informatique, sciences naturelles et techniques. Ou encore des financements pour de nouveaux projets de recherche. C’est ce que doit apporter le partenariat signé mercredi entre l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et UBS. La banque investira jusqu’à 15 millions de francs sur dix ans pour promouvoir l’innovation au sein de l’école polytechnique. Le loup de la finance entre-t-il dans la bergerie du monde académique?
«Cet argent nous aidera pour des choses que nous faisons de toute façon, dans le cadre de notre mission fondamentale, répond Martin Vetterli, le président de l’EPFL. Ce partenariat ne vise pas à financer des enseignements ou à nous dire qu’on devrait ouvrir telle ou telle chaire.» Ce calibrage évitera une polémique comme celle qui avait suivi le soutien de 100 millions apporté par UBS à l’Université de Zurich au début des années 2010. Des chercheurs avaient craint pour l’indépendance de l’institution, notamment car le contrat entre la banque et l’université n’avait pas été rendu public dans un premier temps (contrairement à celui du partenariat avec l’EPFL).
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