Huit "décrocheurs" de portraits de Macron condamnés à Paris, l'"état de nécessité" écarté
Un mois après la relaxe de deux "décrocheurs" à Lyon au nom de "l'état de nécessité" climatique, le tribunal correctionnel de Paris a condamné mercredi huit militants écologistes à 500 euros d'amende chacun pour le "vol en réunion" de portraits d'Emmanuel Macron.
La juge unique a considéré que "l'état de nécessité", rarement invoqué et qui permet d'écarter la responsabilité pénale "face à un danger actuel et imminent", n'était "pas constitué" et a reconnu coupables ces huit activistes âgés de 23 à 36 ans, qui vont faire appel.
Cette décision est à l'opposé de celle rendue le 16 septembre à Lyon: le tribunal avait surpris en jugeant "légitime" l'action de désobéissance civile de deux "décrocheurs" dans cette ville, "face au défaut de respect par l'Etat d'objectifs pouvant être perçus comme minimaux dans un domaine vital", et les avait relaxés.