Hard data vs soft data: qui a raison?

Les indicateurs mesurant l’activité économique récente – les «hard data» – montrent une économie américaine encore solide, même si elle ralentit. Mais le sentiment et les prévisions des acteurs économiques – les «soft data» – sont très pessimistes

En ces temps d’incertitude économique, on entend beaucoup parler des «hard data» et des «soft data». Les premières sont basées sur des données collectées par des administrations et reflètent l’état de la croissance ou de l’emploi dans un passé récent. On a ainsi récemment appris que le PIB américain s’était contracté de 0,3% au premier trimestre. Ces données aussi appelées «concrètes» diffèrent des données «souples», qualitatives et issues de sondages.

Les soft data traduisent les perceptions et les opinions des acteurs économiques sur la situation économique actuelle et ce qu’elle sera dans un, trois ou cinq ans. Actuellement, les données «hard» restent solides, alors que les indicateurs «soft» pointent vers une grande incertitude et pas mal de pessimisme.