TOKYO (Reuters) - Carlos Ghosn a dissimulé une partie de ses revenus chez Nissan, craignant que le gouvernement français ne le force à quitter
RENAULT si celui-ci découvrait le montant de sa rémunération, a déclaré jeudi un cadre du constructeur automobile japonais à un tribunal de Tokyo.
L'ancien vice-président de Nissan en charge des affaires juridiques, Hari Nada, est l'un des principaux lanceurs d'alerte dans l'affaire intentée par les procureurs japonais contre Carlos Ghosn, ex-patron de Nissan et
RENAULT arrêté en 2018.
Hari Nada a témoigné au procès de Greg Kelly, l'un des anciens responsables de Nissan, accusé d'avoir aidé Carlos Ghosn à dissimuler au fisc l'équivalent de 9,3 milliards de yens (73,7 millions d'euros) en rémunérations différées sur huit ans.