
A la tête de la division horlogerie de LVMH, Frédéric Arnault prévoit une nouvelle phase de développement. Il lève aussi le voile sur le dossier chaud du pôle horloger de la Fondation de famille Sandoz et sa manufacture de mouvements Vaucher: le groupe parisien ne fera plus d’offre
Mener un entretien croisé avec deux dirigeants est souvent une jonglerie. L’exercice auquel Le Temps a été convié jeudi après-midi à Saignelégier, dans les Franches-Montagnes, s’est au contraire déroulé sur un tapis de velours. D’un côté Frédéric Arnault, 30 ans, à la tête de la division horlogère de LVMH. De l’autre Jean-Christophe Babin, 65 ans, dirigeant de Bulgari. Tous deux parlent visiblement la même langue et sont alignés sur les objectifs.
Ils étaient réunis pour célébrer le réaménagement de la manufacture de boîtes et cadrans ouverte en 2019. La grande nouveauté est un atelier dédié aux métiers d’art. Presque un point de détail dans les efforts de verticalisation menés par LVMH en Suisse depuis un quart de siècle.
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