PARIS (Reuters) - Le plafonnement des volumes d'électricité d'origine nucléaire à bas prix d'
EDF dont peuvent bénéficier les industriels français va gonfler leur facture de quelque 3,5 milliards d'euros, selon les calculs de l'Uniden (Union des industries utilisatrices d'énergie).
Le gouvernement avait annoncé fin octobre cette limitation à 100 térawatts-heure (TWh) - contre 120 TWh cette année - des volumes d'électricité nucléaire que les concurrents d'
EDF pourront lui acheter en 2023 dans le cadre de l'Arenh (accès réglementé à l'électricité nucléaire historique), sur fond de lourdes difficultés financières de l'entreprise, en voie de renationalisation complète.
Jeudi soir, la commission de régulation de l'énergie (CRE) a indiqué avoir reçu des demandes d'Arenh corrigées de quelque 148,3 TWh pour 2023, ce qui implique selon l'Uniden une baisse du taux d'attribution des volumes par rapport à 2022, de 74,8% à 67,4%, et donc la nécessité de rachats complémentaires d'électricité à des prix très élevés.