France: LDLC, l'entreprise où le personnel travaille moins mais mieux
par Lucien Libert
LYON (Reuters) - Lorsque le chef d'entreprise Laurent de la Clergerie a proposé à son personnel de passer à la semaine de quatre jours sans baisse de salaire, il savait qu'il prenait un risque pour les résultats de son groupe.
Mais un an plus tard, c'est le contraire qui s'est produit: sa société LDLC, qui vend du matériel high-tech et informatique, a vu son chiffre d'affaires annuel augmenter de 40% alors que le groupe n'a pas eu besoin de recruter pour compenser la réduction des heures de travail.
"On pourrait croire que j'ai transformé le plomb en or", commente Laurent de la Clergerie en souriant.