Le centre commercial Belle-Île de Liège a dû s'adapter. Pendant des années, il a pu compter sur l'attractivité générée par un hypermarché du groupe Carrefour. Mais un jour,
CARREFOUR a décidé de réduire la voilure. Le centre commercial a donc dû trouver des candidats pour occuper les mètres carrés laissés libres. "Au final, ça s'est transformé en opportunité parce qu'on a pu conserver un
CARREFOUR Market sur 4500 m² et ouvrir six nouvelles boutiques comme Action, Ville Neuve, Decathlon, Medimarket, etc. Et ça a été une opération vraiment très bénéfique", se réjouit la directrice du centre commercial, Emilie Thomas.
Ce qui s'est passé à Belle-Île pourrait donc être aussi une solution pour les galeries adossées aux magasins Cora. "Ce qui pourrait arriver dans ces galeries, c'est le fait de réduire la surface de la locomotive commerciale qui est souvent une locomotive alimentaire", explique Guénaël Devillet, directeur du service d'étude en géographie économique fondamentale et appliquée de l'université de Liège. "Est-ce que ce sera une autre enseigne alimentaire ou une autre locomotive en vêtement ou autre ? À voir".
À lire aussi
"Bruxelles mérite un tel stade": et si le site du Cora devenait l'antre d'Anderlecht… et des Diables rouges?
S'adapter à l'évolution du marché, c'est la condition pour que ces espaces puissent survivre. Le Westland Shopping d'Anderlecht a par exemple bénéficié d'une profonde et indispensable transformation. Et depuis, certaines enseignes ont même plutôt tendance à grandir. "On a vu de notre côté que nos supermarchés ont eu tendance à s'agrandir mais qu'ils restent à une échelle plutôt supermarché. Et à côté de ça, on constate aussi que des enseignes en fashion ont de plus en plus de besoin de grandes surfaces pour étoffer leur gamme", note Renaud Selgers, responsable de la comercialisation ch ...