Les critères d’octroi de ce marché évalué à plus de 220 millions de francs pour l’acquisition d’un nouveau logiciel sont jugés orientés en faveur du leader américain Epic. Il existe pourtant de nombreux fournisseurs locaux, et les Hôpitaux universitaires de Genève ont développé une solution en interne qui pourrait être exploitée par le CHUV
Tout ne se passe pas comme prévu pour le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) et la Fédération des hôpitaux vaudois informatique (FHVI) dans leur démarche visant à acquérir un nouveau système d’information clinique. Le patron d’une entreprise romande qui fournit ce type de logiciel a déposé un recours contre l’appel d’offres du CHUV et de la FHVI publié le 10 septembre, assorti d’une demande d’effet suspensif. Selon les informations du Temps, sa requête a été acceptée par la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal vaudois et la procédure, qui courait jusqu’à la fin du mois, est désormais interrompue. La justice se prononcera sur le fond de l’affaire dans les prochaines semaines.
Le recours en question a été déposé par un seul fournisseur, mais l’appel d’offres du CHUV et de la FHVI suscite le malaise auprès d’autres entreprises, ainsi que de différents acteurs de la santé en Suisse romande. Selon eux, le document est rédigé de manière à favoriser la candidature d’un acteur: le géant américain Epic, leader du marché des systèmes d’information clinique.
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