Euro: avec des matches à Londres et Saint-Pétersbourg, le risque de la prolongation de la pandémie
L'Euro de football entre dans sa dernière ligne droite, mais le tournoi n'en a pas fini avec la menace du Covid et pourrait même agir, selon des experts, comme propagateur en Europe du variant Delta avec ses matches à Londres et Saint-Pétersbourg.
"Si on veut ensemencer l'Europe de ce variant Delta, on ne s'y prendrait pas autrement", tonne l'épidémiologiste Antoine Flahault qui plaide pour une délocalisation des matches prévus au stade Krestovski de Saint-Pétersbourg et au mythique stade de Wembley.
"C'est un non-sens total d'envoyer des supporters dans des endroits à très haut risque, alors qu'il n'aurait pas été très compliqué d'envisager de déplacer ces matches qui ont lieu dans des villes de pays à risque vers des villes de pays à moindre risque", explique-t-il à l'AFP.