
Volodymyr Zelensky, Ursula von der Leyen, Karin Keller-Sutter, Ignazio Cassis et Olaf Scholz ont montré leur inquiétude face à la politique de Donald Trump. Le Forum de Davos (WEF), qui s’est achevé ce 24 janvier, a été l’occasion d’appeler à l’unité et à la solidarité
«La course est lancée», lançait Ursula von der Leyen, «de l’intelligence artificielle aux technologies vertes, de la physique quantique à l’espace, de l’Arctique à la mer de Chine méridionale» dans un discours musclé mardi 21 janvier 2025 à Davos.
La présidente de la Commission européenne a profité du 55e Forum économique mondial (WEF) pour détailler ses craintes vis-à-vis de l’équilibre économique mondial. Elle a aussi souligné l’urgence d’une unité européenne forte.
Comme elle, plusieurs dirigeants et dirigeantes du Vieux-Continent se sont exprimés pour prendre des positions fortes, comme Olaf Scholz, chancelier allemand: «Rien sur l’Ukraine, sans l’Ukraine», ou Karin Keller-Sutter, conseillère fédérale, sur «la concentration du pouvoir et des ressources aux mains d’une petite élite».
Ils redoutent tous la politique patriotique de la deuxième administration Trump et ses conséquences sur le reste du monde. Le président américain a clôturé cette édition en dévoilant un programme ciselé. Il a notamment montré sa détermination pour que les Etats-Unis soient mieux «traités par les Européens».